20 Mar
20Mar

C'est grâce a Thomas Ansembourg que j'ai appris a contrôler ma peur et grâce à lui j'ai compris que finalement c'est pas possible de NE PLUS AVOIR PEUR,son parcours est le suivant : avocat ensuite juriste en entreprise pour finir thérapeute,un hasard mais nous avons exactement le même parcours professionnel qui m'a donné envie de le suivre (une synchronisation parfaite ) il m'a convaincu. je me suis jetée a l'eau et j'ai tout recommencé,aujourd'hui je peux dire que je suis fière de moi, l'estime de soi et bien là et cette peur est devenue une amie tout comme la joie et la fierté,je ne vois plus la différence,je suis outillée pour reconnaitre la peur qui me signale un danger et la peur qui exagéré et me pourrie la vie.La peur vient nous faire des mises en garde, elle nous invite à la vigilance dans l’action, pas à la tétanie ni à la prostration. 

La peur est notre chien de garde, notre sentinelle. Si nous avons peur de notre chien de garde, alors nous ne sommes plus maîtres chez nous, nous ne nous habitons plus, nous sommes en territoire occupé, habité par la peur. […] Nous sommes alors habités par notre peur au lieu de cohabiter avec elle. – T. d’Ansembourg.

Si nous voulons connaître un “profond contentement” de notre être, une “qualité d’être” plus grande et plus nourrissante, nous devons accepter de mettre en cause nos compensations, nos croyances limitantes, et de les lâcher.Quand on devient plus familier avec ces peurs existentielles (qu’on les nomme, qu’on accepte d’y réfléchir, qu’on apprend à les reconnaître), ces dernières nous font moins peur ! Or cet accueil de nos peurs fait peur car nous préférons les ignorer pour nous rassurer et nous sentir en sécurité.

La peur est normale, le courage est un choix.Ce que nous voulons et désirons est souvent de l’autre coté de la peur.

Qu’est ce que tu veux ? Qui es tu ? Pourquoi tu le veux ?  les réponse à ces questions sont souvent entravées par la peur. Plus vous êtes authentique, plus vous êtes vulnérables, plus vous vous exposé et plus vous avez besoin de courage. Mais le courage s’apprend il ? La lâcheté s’apprend elle ? Est-ce qu’il y a une dimension sociale du courage ou de la lâcheté ? Est-ce que se dresser pour ce que l’on veut ce n’est pas renoncer à ce que la société attend de nous,  donc s’éloigner du groupe,  de la moyenne, de la protection et donc s’exposer ? Pour connaitre le courage, nous avons besoin de la peur. Et si la peur était un indicateur de croissance, d’expression de la puissance. Peur de ne pas être assez, de ne pas appartenir, de ne pas être aimé, peur de la critique, du rejet, de l’échec … voici autant d’opportunité de faire le choix de la croissance par une affirmation de votre courage

La confiance en soi ce n'est pas ne pas avoir peur c'est être convaincue de pouvoir atteindre son objectif en acceptant d'avoir peur

Maya DALI


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